Dossier N°1 - Février-Mars 2018
Appareils de mesures portatifs
Edito
« Il est grand temps de prendre des mesures ! »
Cela fait bien longtemps que les professionnels de la maintenance et des services en efficacité énergétique utilisent des appareils de mesure dans le cadre de leurs prestations de services. Comment pourrait-on imaginer s’en passer ?
Aujourd’hui, chaque technicien se doit de disposer d’un appareil de mesure individuel. Les textes encadrant les activités d’installation et de maintenance les imposent et, en tout cas, systématisent la prise de mesures.
L’arrêté du 15 septembre 2009, qui impose l’entretien annuel des chaudières (entre 4 et 400 kW) est sans équivoque. Une attestation d’entretien doit être remise au client dans les 15 jours qui suivent l’entretien. Cette attestation dispose d’une rubrique « Mesures » et précise que le technicien doit y inscrire les résultats obtenus. Il doit mesurer la teneur en monoxyde de carbone (CO) à proximité de l’appareil et, dans le cas des brûleurs à air soufflé, il doit également mesurer la température des fumées, ainsi que la teneur en CO2 et/ou en O2 dans celles-ci.
Face à un client qui nous confie l’entretien de sa chaudière, et par conséquent sa sécurité, il est hors de question de quitter un logement où l’on est intervenu sur une chaudière sans a minima mesurer précisément le taux de monoxyde de carbone dans l’ambiant.
J’en veux pour preuve les normes Afnor NFX50-010 (gaz) et 50-011 (fioul) pour l’entretien des chaudières jusqu’à 70 kW, qui disposent d’une annexe spécifique pour la mesure du taux de CO. Au-dessous de 10 ppm, la situation est jugée normale. À 10 ppm et au-delà, c’est l’arrêt obligatoire de la chaudière (jusqu’à la remise en service de l’installation dans les conditions normales de fonctionnement). L’appareil de mesure individuel est donc aujourd’hui totalement incontournable, que l’on soit dans le cadre d’une mise en service, d’un redémarrage, d’une maintenance ou d’un dépannage.
Disposer d’appareils de mesure pour chacun de ses techniciens, c’est bien, mais encore faut-il que ces appareils soient convenablement utilisés, en bon état et régulièrement révisés, selon les recommandations du fabricant.
L’arrêté du 15 septembre 2009 tient compte de cette notion de maintien dans le temps des performances des appareils de mesure. Il impose d’inscrire dans l’attestation d’entretien annuel remise au client, la marque et les références de l’appareil utilisé par le technicien, et donc la possibilité d’un contrôle a posteriori en cas de litige ou d’accident.
Mais, au-delà de l’obligation d’inscrire les mesures dans l’attestation d’entretien, les données mesurées permettent au technicien de conforter son diagnostic. Il dispose alors de données fiables indispensables pour lui permettre de définir les gestes techniques ou les correctifs à réaliser.
Pour le Synasav, le geste technique est d’ailleurs tellement lié à l’importance de réaliser des mesures, que les entreprises qui entrent dans la qualification professionnelle Qualisav s’engagent à réaliser les mesures réglementaires à l’aide d’un appareil révisé et entretenu selon les prescriptions du fabricant.
Les appareils de mesure sont indissociables du métier. Il faut savoir reconnaître leurs performances pour les exploiter au mieux (en suivant les formations dispensées par les fabricants), les entretenir régulièrement (étalonnage impératif tous les ans !) et les faire évoluer en même temps que les contraintes de l’entreprise et les exigences réglementaires.
Enfin, et c’est un sujet d’intérêt pour le Synasav, comment ne pas s’intéresser aux questions liées à la qualité de l’air intérieur (QAI) des logements ? Pour notre profession, avec nos techniciens qui demeurent les derniers intervenants à pénétrer dans les logements (même les médecins n’y vont plus), c’est un sujet de première importance. Cela suppose de pouvoir identifier les polluants, de les caractériser, de les quantifier pour pouvoir proposer des solutions techniques et tout cela passera obligatoirement par de nouveaux appareils de mesures adaptés…
Patrick Carré, président du Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique.
Appareils de mesures portatifs
Par définition, les équipements portatifs possèdent l’ensemble des qualités requises pour suivre les professionnels sur site. Pour l’élaboration de leurs appareils de mesure, les fabricants présents sur le marché français ont donc concentré leurs efforts sur les avantages terrain de leurs équipements. Tour d’horizon de ces équipements qui révèlent d’incroyables capacités pour faire face à toutes les contraintes.
Ergonomie : on atteint la perfection
Au-delà de la simple prise en main et de la forme étudiée pour une excellente préhension, les fabricants ont adjoint de nombreux accessoires pour multiplier les facilités de manipulation. On remarque des attaches ou des systèmes aimantés, souvent brevetés, permettant de libérer les deux mains. Avec des gaines de protection ou un surmoulage, les équipements se conçoivent également pour faire face aux chocs ou aux chutes sans subir de dommage. Des boîtiers IP peuvent aussi les rendre insensibles aux intrusions de corps solides et liquides.
Mais ce n’est pas tout : la compacité et le poids ont également fait l’objet d’une attention toute particulière. Il est désormais possible d’emporter son équipement dans la poche. Et pour ceux qui nécessitent plus d’accessoires (des sondes par exemple), des mallettes de transport, ultra-compactes, sont presque toujours proposées en kit complet.
L’ergonomie des instruments de mesures portatifs a atteint la perfection chez tous les acteurs. Et pourtant, d’autres pistes ont encore été développées : des écrans tactiles plus faciles d’utilisation, des écrans couleur haute définition pour une vision optimale, etc.
Précisons enfin que la connectivité (voir notre dossier Filière Pro n° 48) a permis aux équipements une ergonomie nouvelle sur site en autorisant par exemple la communication via Bluetooth ou wi-fi avec des sondes déportées. Avec elle, le confort d’utilisation s’est considérablement accru en site peu accessible.
Autonomie : on vous laisse le choix
Les efforts se sont concentrés afin d’éviter de tomber en rade sur site ! Selon la fréquence d’utilisation imposée aux appareils, des solutions sont proposées avec des piles, des batteries (rechargeables via un port USB par exemple), des possibilités de fonctionnement sur secteur (pour une utilisation en continu) et même sans batterie ni secteur, par simple branchement sur un smartphone lorsque les appareils sont connectés.
Mêmes possibilités accrues pour la mémoire, stockant mesures et historiques, ainsi que pour l’exportation de ces données via des interfaces USB par exemple.
Intuitivité : au top et selon le nombre de fonctions
C’est sans doute l’évolution la plus importante dont ont bénéficié ces appareils. Sophistication n’est plus synonyme de complexité d’utilisation. Le but est que la mise en main soit presque immédiate. Hors de question de lire un mode d’emploi ! Et pour parvenir à cette facilité tant recherchée par les utilisateurs, les pistes développées sont nombreuses et, une fois encore, à choisir selon l’importance d’utilisation. À l’évidence, un metteur au point cherche un appareil très complet qui ne pourra être expurgé de toutes investigations dans le menu d’utilisation…
Pour parvenir à cette intuitivité, les fabricants ont su développer l’intelligence des appareils, la conception des menus et parfois même des solutions tactiles, une reconnaissance immédiate de la mesure ou de la sonde connectée…
L’équilibrage par Oventrop : un capteur + un smartphone et c’est tout !
Idéalement conçu, le capteur OV-DMC 3 fonctionne tout simplement via wi-fi avec un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Il permet d’optimiser l’équilibrage de toutes les installations tertiaires de chauffage et de rafraîchissement en assurant la mesure et le traitement instantanés de différents paramètres.
Il suffit de connecter le capteur sur une vanne d’équilibrage, sachant que l’OV-DMC 3 peut être utilisé en combinaison avec la robinetterie Oventrop, ainsi qu’avec des équipements d’autres marques. En effet, une sélection graphique est proposée via smartphone, afin de reconnaître la marque et le modèle de la vanne. Tout est alors prêt, puisque le capteur associé au smartphone se suffit à lui-même. C’est l’application Oventrop téléchargée qui fait office de calculateur !
Il est alors possible de mesurer le débit, la pression différentielle, la température et la puissance (la mesure simultanée de deux températures permet le calcul direct de la puissance calorifique). Ses quatre gigas de mémoire font office d’enregistreur autonome. Les mesures sont alors consignées et analysables directement dans un procès-verbal ou dans l’application Oventrop, ce qui facilite ensuite les réglages. De plus, les mises à jour sont automatiquement effectuées en continu pour vous assurer un équipement compatible avec les toutes dernières exigences.
Évolutivité : pour suivre les progrès du métier
Alors qu’avant les appareils de mesure se contentaient de mesurer, laissant le soin à l’utilisateur d’interpréter les mesures, ils sont désormais capables d’analyser, de stocker des données, d’éditer des rapports, de communiquer, d’être connectés. Bref, pour répondre aux innombrables réglementations, mais aussi aux demandes des maîtres d’ouvrage ou tout simplement à celles d’une clientèle exigeante, les équipements peuvent se reparamétrer via un logiciel dédié, mais aussi recevoir de toutes nouvelles sondes devenues indispensables ou conseillées dans l’exercice de certaines professions.
Multifonctionnalité : tout-en-un, c’est plus facile
Un seul appareil, compact et léger, peut être capable de remplacer plusieurs appareils.
On remarque aussi les possibilités chez certains fabricants de se constituer un appareil quasi sur mesure, avec des kits incluant une panoplie de sondes parfaitement adaptées au secteur d’activité de l’utilisateur. Cela a le double avantage de permettre une personnalisation précise et d’autoriser un juste investissement, sans avoir à acheter des fonctions inutiles.
L’ensemble des fabricants s’étant investi dans ces améliorations des équipements, nous les avons laissé souligner leur particularité, en regard de ce que l’on peut rencontrer sur le marché français.
Kane : savoir s’adapter aux métiers !
Pour Kane l’important est de savoir s’adapter aux spécificités du métier. Dans cette optique, le fabricant a développé deux gammes pour ses analyseurs de combustion.
La première est destinée aux installateurs, qui en font une utilisation occasionnelle, tant pour le neuf que pour l’entretien d’installations existantes. Du coup, certaines fonctions inutiles ont été retirées et l’ensemble a été simplifié à l’extrême. Ceci n’a pas empêché l’analyseur d’évoluer, puisqu’il est apparu en 2003 sous la version 250, pour se décliner ensuite en versions 255/251 et 456/458 avec notamment un calcul des Nox.
Son atout ? Un commutateur rotatif unique qui le rend extrêmement simple et rapide à utiliser. Il suffit de le tourner pour s’engager directement sur la fonction désirée : analyseur de combustion avec toutes les mesures et calculs nécessaires, thermomètre différentiel, manomètre déprimomètre, analyseur de CO ambiant, fonction directe attestation d’entretien… Toutes ces mesures peuvent être transmises ultérieurement sur un PC pour l’édition directe de l’attestation d’entretien.
Le commutateur reste très performant, avec des capteurs de qualité professionnelle (relevés de CO de 0 à 4 000 ppm et mesure directe du CO2 par un capteur infrarouge, dont la garantie est de cinq ans en standard). Le Kane 458 est doté d’une purge automatique pour la protection de la cellule CO en cas de valeur excessive.
La mise en main est immédiate, ce qui a d’ailleurs permis de faire de cet analyseur un élément privilégié des centres de formation !
La seconde gamme est destinée aux spécialistes du SAV, avec le modèle 640. La conception en est différente, sans commutateur, car comportant de très nombreuses fonctions. Cela reste cependant simple à utiliser grâce à un repérage via des icônes. Sur cette version élaborée et connectée, l’imprimante est intégrée, car l’appareil se veut complet avec notamment la mémorisation du fichier clients, la possibilité d’évolution avec quatre cellules, la pré-programmation de 12 combustibles, une fonction Autozéro et une fonction contrôle d’étanchéité des installations gaz, un thermomètre différentiel et un diagnostic de l’installation.
Wöhler : le tactile, c’est plus facile !
À la fois plus compact, plus intuitif, plus léger et plus robuste avec son boîtier protecteur, le dernier analyseur de combustion A 450 de Wöhler est aussi doté d’un (large) écran tactile qui va changer la mesure… et les attestations d’entretien, puisque ces dernières sont incluses dans les fonctions de cet appareil très complet !
Il permet les mesures sur tout type de combustibles (gazeux, liquides et solides) : tirage, pressions, CO (ambiant et température). Il est également doté d’une fonction pratique d’aide aux réglages pour une assistance sur tous les types de brûleur.
L’écran tactile (de 5 à 7 pouces selon les versions) a été conçu pour une utilisation intensive et assure une rapidité d’exécution des opérations hors pair. Il affiche clairement, en couleur, toutes les valeurs de mesure indispensables. Le menu intuitif est très convivial, avec des icônes facilement identifiables.
Connecté pour une visualisation déportée des mesures en sites difficiles, l’A 450 bénéficie d’un logiciel Wöhler capable d’intégrer les fichiers clients, d’autoriser une sauvegarde sous différents formats, ainsi qu’un transfert rapide des données par le biais d’une connexion wireless LAN (réseau local sans fil). L’application rend également possible l’affichage déporté des données sous forme numérique ou graphique et l’envoi par e-mail.
Chauvin Arnoux : à l’écoute du terrain !
Chez ce fabricant historique, toute la gamme d’appareils de mesure d’environnement a été revue en 2017. Elle comporte désormais les dernières innovations pour faire de ses appareils les rois du terrain !
Cette gamme de six appareils portables couvre toutes les applications de terrain avec le luxmètre enregistreur CA 1110, le thermo-anémomètre enregistreur CA 1227, le thermo-hygromètre enregistreur CA 1246 et trois thermomètres enregistreurs de contact, CA 1821, CA 1822, CA 1823. Leurs points forts : une ergonomie ultra-compacte avec accès aux fonctions intuitives et rapides (une touche égale une fonction) ainsi qu’une autonomie exceptionnelle pouvant accorder jusqu’à 1 000 heures de fonctionnement en portatif et trois ans en enregistrement.
Un exemple de leur praticité : le déclenchement et l’arrêt de l’enregistrement s’effectuent manuellement sur l’appareil. Un appui court sur la touche MEM pour un enregistrement ponctuel, un appui long sur la touche REC pour un enregistrement réalisé à la cadence du mode en cours. Les appareils proposent également d’effectuer un enregistrement programmé (date de déclenchement, cadence de déclenchement d’une minute à deux heures et date de fin) et personnalisable grâce au logiciel PC Data logger Transfer. Bien sûr, tous les appareils de la gamme sont communicants via USB et Bluetooth !
Il faut dire que, dans le développement des appareils, la R & D de Chauvin Arnoux fait, outre les fonctionnalités techniques, la part belle aux aspects ergonomiques et à la simplicité d’utilisation. La prise en compte permanente des avis des utilisateurs afin d’apporter des améliorations constantes est également au cœur de ses préoccupations. Cette nouvelle gamme en est l’exemple, en accord avec les normes énergétiques du bâtiment, les exigences des contrôles réglementaires et des paramètres de maintenance industrielle et de génie climatique.
Précisons enfin que l’intervention de ce fabricant aux comités normatifs, en amont, lui donne accès aux orientations des futures normes et l’aide par conséquent à anticiper la conception de ses équipements de mesures. La gamme bénéficie de plus, de nombreux accessoires (sondes, boîtiers antichocs, fixation aimantée…) d’alarme et de déclenchements d’enregistrement sur alarme, permet de générer des rapports automatisés et d’archiver aisément les données de mesure via un logiciel, facilitant le travail quotidien de l’utilisateur.
Kimo : un vrai « couteau suisse » pour la profession
Sa force : sa multifonction ! L’Ami 310 est capable d’effectuer toutes les mesures de l’air au moyen de sondes interchangeables pour les mesures de pression, de vitesse (sonde à l’hélice ou fil chaud), de débit, de température (sonde Pt 100 ou thermocouple K), de CO, de CO2, d’hygrométrie ou de tachymétrie (optique ou de contact).
Bénéficiant sans cesse d’améliorations, la partie mécanique, les sondes, les batteries et l’ergonomie (notamment avec une interface graphique et intuitive, une plasturgie aimantée et des porte-sondes intégrés) de cet équipement, fer de lance de la marque depuis plus de vingt ans, ont été entièrement repensés. L’appareil a aussi profité d’un surmoulage en élastomère qui le recouvre intégralement pour une prise en main confortable et une excellente résistance aux chocs. Pour une plus grande autonomie, les piles ont été remplacées par une batterie Li-ion rechargeable directement sur l’appareil autorisant 16 heures de mesure. L’utilisation de batteries de rechange, rechargeables sur secteur, fournit une autonomie quasi illimitée. Rapidité et simplicité d’utilisation ont aussi été optimisées grâce à une reconnaissance immédiate des sondes filaires et radio. Le bon menu s’ouvre automatiquement et devient immédiatement paramétrable.
Et ses deux possibilités de connexion de sondes peuvent concerner deux sondes identiques, ceci afin de répondre à certaines normes exigeant ce type de double mesure.
Le stockage des mesures sur carte micro-SD déconnectable (en plus de la mémoire interne de l’appareil) permet une lecture sur PC, sans même qu’un logiciel spécial soit requis ! Il est possible ainsi de cumuler plusieurs cartes mémoire afin de disposer d’une mémoire extensible à l’infini.
Enfin, il faut remarquer le sac à dos de transport, ultra-pratique sur les chantiers qui sont en règle générale difficiles d’accès et dépourvus d’ascenseur !
Testo : on s’adapte en toute facilité
Face aux modifications incessantes des réglementations et notamment dans le domaine du froid, pour toujours être en phase avec la F-GAS, ce fabricant propose la mise à jour des appareils sans qu’il soit nécessaire de retourner les appareils de mesure ! Un gain de temps considérable, mais aussi l’assurance d’être toujours en conformité avec la réglementation des fluides !
En ce sens, les gammes Testo 550 et Testo 557 de manomètres digitaux pour les métiers du froid ou de la PAC sont évolutives (en fonction de l’arrivée de nouveaux fluides frigorigènes sur le marché). Sa connectivité via une application smartphone met à disposition une liste tenue à jour de fluides pour effectuer une mise à jour soi-même.
Pour une flexibilité et une adaptabilité maximales, le tout nouvel analyseur de climat multifonction Testo 440, présenté en avant-première à Interclima 2017, permet une grande souplesse de configuration des sondes de mesure de débit d’air. Au départ, une poignée filaire ou Bluetooth, commune aux autres sondes, sur laquelle il est possible de monter un manche télescopique, d’y ajouter deux prolongateurs, un coude de renvoi à 90°, puis la tête de mesure anémométrique à hélice ou fil chaud. Cette conception permet de s’adapter à toutes les configurations requises sur le terrain, tout en réduisant les doublons de poignée, les câbles. L’appareil dispose en plus d’un menu intuitif, d’une détection automatique des sondes connectées et de tous les derniers avantages ergonomiques.
On remarque aussi chez Testo le choix laissé aux utilisateurs avec les appareils hybrides – qui s’utilisent de manière traditionnelle par leur clavier, avec une lecture des données à l’écran ou en mode connecté à une application smartphone/tablette –, avec les manomètres Testo 550 et Testo 557, les analyseurs de combustion Testo 330LX et les caméras thermiques Testo 871 et Testo 872.
Turbotronic : la compacité maximum !
Dans la série Seek Pro, la bien nommée « Compact Pro » se présente sous forme d’un accessoire au format réduit au maximum et sans pile ! Il suffit de la brancher sur un smartphone (Android ou iOS) pour le transformer en caméra ultra-compacte. Elle fonctionne alors avec une application mobile (gratuite à télécharger sur Google Play et iTunes App Store) très conviviale. Avec elle, vous pouvez détecter, inspecter et visualiser très rapidement et très précisément l’énergie thermique. L’objectif réglable permet de zoomer pour obtenir une image parfaite. Elle offre une sensibilité thermique de 0,75 °C et une résolution d’écran de 320 x 240 pixels. La portée maximale pour la détection de chaleur est de 550 m à une température maximale de 330 °C. Les images sont radiométriques, concrètement, toutes les informations thermiques sont enregistrées avec l’image et peuvent être importées facilement dans le logiciel d’autres acteurs du marché.
Par ailleurs, on remarque le modèle BP898, qui combine multimétrie et infrarouge intégré. Ultra-compact et multifonction, cet appareil offre également un afficheur TFT couleur avec 4 000 points de mesure, une mesure valeur efficace vraie True RMS, un boîtier surmoulé ultra-résistant, une sauvegarde de l’affichage et une fonction max/min/AVG avec horodatage.
Bosch : la mesure à portée de tous
La volonté de ce fabricant est de démocratiser au maximum la mesure, afin de rendre chaque acte plus professionnel et d’apporter une véritable valorisation des interventions vis-à-vis de la clientèle finale ! Dont acte, avec une gamme pro (reconnaissable à sa couleur bleue), mise au point pour être à la fois fiable, robuste, pratique et simple à utiliser. Avec déjà la moitié des équipements proposés en version connectée, Bosch affiche clairement sa stratégie de poursuivre cette tendance. Les détenteurs d’outils et instruments de mesure Bosch connectés pourront ainsi personnaliser et configurer leurs machines, mémoriser les réglages effectués à partir d’une seule application smartphone : Bosch Toolbox. Depuis cette application, on accède à TrackMyTools, à l’application Measuring Master pour l’enregistrement et l’archivage des valeurs mesurées, ainsi qu’aux fonctions classiques (documentation de chantier, convertisseur d’unités de mesure, catalogue des outils Bosch pour professionnels…).
Pour notre secteur d’activité, la gamme pro se décline en trois grandes familles : la mesure avec les télémètres (prise en compte des plinthes ou des écarts de niveaux), la mise à niveau et la détection avec les caméras d’inspections et les détecteurs thermiques.
Virginie Bettati
Sociétés citées (Liens Web)
Bosch
Chauvin Arnoux
Kane
Kimo
Oventrop
Testo
Wöhler
Turbotronic
