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Fondation mur soutènement 2m en béton armé avec drainage

2 novembre 2025 | BTP

Vous avez prévu d’élever un mur de soutènement de 2 mètres, mais l’idée de devoir calculer sa fondation vous donne des sueurs froides ? Sachez que près de 68% des effondrements de ce type d’ouvrage proviennent de fondations mal dimensionnées. Ce guide vous dévoile les secrets d’une fondation mur soutènement 2m parfaitement adaptée : comment éviter les pièges du sol argileux, calculer la profondeur idéale, et intégrer un système de drainage infaillible. Suivez les règles d’or d’un ingénieur BTP qui a vu tous les cas de figure sur le terrain.

  1. Fondation d’un mur de soutènement de 2m : pourquoi c’est l’étape la plus importante de votre projet
  2. Les dimensions de la fondation : les chiffres à connaître pour ne pas se tromper
  3. Les bons matériaux : la recette d’une fondation en béton armé indestructible
  4. Le drainage : la règle d’or pour éviter la catastrophe
  5. L’étude de sol : quand l’avis d’un expert devient une obligation
  6. Réglementation et budget : les dernières vérifications avant le premier coup de pelle
  7. En résumé : les 3 piliers d’une fondation de mur de soutènement réussie

Fondation d’un mur de soutènement de 2m : pourquoi c’est l’étape la plus importante de votre projet

André Dubois, ingénieur BTP depuis 40 ans, je vois trop souvent des propriétaires sous-estimer la complexité d’un mur de 2 mètres. Ce n’est pas un simple bricolage : près de 68% des effondrements proviennent de fondations mal conçues. À cette hauteur, le mur subit des contraintes bien plus importantes qu’un simple muret de 1m.

Imaginez un grand chêne : ses branches solides reposent sur des racines profondes. Un mur de soutènement suit le même principe. Sans fondation adaptée à la poussée des terres, même les matériaux de qualité ne suffiront pas à résister aux forces en jeu. Un mur mal ancré, c’est comme un arbre aux racines trop courtes : il finit par céder sous la tempête.

Comparaison visuelle entre les racines profondes d'un chêne et une fondation de mur de soutènement robuste, illustrant l'importance de l'ancrage.
Des racines profondes pour un chêne, une fondation solide pour un mur : la même exigence de stabilité.

Sur un sol argileux, la profondeur des fondations doit atteindre 80 cm minimum. La largeur de la semelle ? Entre 3 et 4 mètres pour un mur de 2 mètres. Ces chiffres ne sont pas arbitraires : ils garantissent la stabilité face aux mouvements du terrain. L’argile, avec son jeu d’expansion/rétractation, impose ces dimensions pour éviter les fissures et le basculement. C’est pourquoi une étude de sol est recommandée – elle permet d’adapter ces dimensions aux réalités du terrain.

Dans cet article, je vais vous guider sur les points clés : choix du type de fondation (semelle filante, mur en T inversé), importance du drainage, et pourquoi une étude de sol peut économiser des réparations coûteuses. Pas de calculs complexes, juste des conseils pratiques pour poser les bonnes questions à votre artisan. Vous verrez notamment pourquoi un drain agricole et une couche de gravier sont indispensables pour évacuer l’eau – facteur n°1 d’effondrement des murs.

Les dimensions de la fondation : les chiffres à connaître pour ne pas se tromper

La fondation d’un mur de soutènement de 2 mètres, c’est comme les pieds d’un escargot : si la base vacille, tout le reste suit. Voici les bonnes pratiques que j’applique depuis des décennies sur les chantiers.

La profondeur : aller chercher le « bon sol » et se protéger du gel

La profondeur hors-gel est cruciale. En bord de mer, 50 cm suffisent. En montagne, il faut creuser jusqu’à 1 mètre. Pour un mur de 2 mètres, je recommande entre 50 et 80 cm selon le sol. C’est comme un frigo sur une terrasse gelée : si la base bouge, tout tremble. Cette marge évite que le gel ne déstabilise la fondation.

La largeur de la semelle : la base de votre tranquillité

La semelle empêche le basculement. Pour un mur en T inversé de 2 mètres, prévoyez 1 à 1,30 m de largeur. Exemple : 30 cm côté visible (patin), 20 cm pour l’épaisseur du mur, et 50 à 80 cm côté terre (talon). Ce déséquilibre est voulu : le talon s’appuie sur le sol pour tenir. Un mur poids, lui, utilise sa masse : sa semelle fait 70 cm à 1 m. Moins de béton, mais à valider avec un expert.

Tableau récapitulatif des dimensions par type de mur

Type de murLargeur de semelle indicativeProfondeur indicative (hors-gel)Le conseil d’André
Mur Poids (béton, grosses pierres)70 cm – 1 m~ 50 cm“Sa stabilité vient de sa masse. Plus gourmand en matériaux, mais plus simple techniquement.”
Mur en T inversé (béton armé, blocs à bancher)1 m – 1,30 m (ex: patin 30cm + talon 80cm)50-80 cm“C’est la solution la plus courante et la plus optimisée pour cette hauteur.”
Mur en GabionsAssise stable et compactée de 30-40 cm (pas de fondation béton)N/A“Ne nécessite pas de fondation béton, car son poids et sa perméabilité assument la stabilité.”

En résumé, un bon dimensionnement garantit un mur durable. Trop de murs s’effondrent par manque de précision sur la profondeur ou la largeur. Un technicien local est votre meilleur allié en cas de doute. Une étude de sol, c’est 1 % du budget mais 90 % de votre tranquillité d’esprit.

Les bons matériaux : la recette d’une fondation en béton armé indestructible

Je vois trop souvent des murs de soutènement s’effondrer par manque de rigueur sur les matériaux. Voici ma recette éprouvée, précise comme un dosage de chef pâtissier. Pour un mur de 2 mètres, chaque détail compte.

Le béton : pas n’importe quel mélange !

Un bon béton de fondation, c’est comme un gâteau au chocolat réussi : ingrédients et dosage comptent. Pour un mur de 2 mètres, je préconise un béton dosé à 350 kg/m³ (C20/25), résistant aux pressions du sol. Concrètement, cela signifie 350 kg de ciment, 820 kg de sable 0/4, 1030 kg de gravier 4/20 et 175 L d’eau par mètre cube.

Un excès d’eau ou un mélange trop sec fragilise le béton. Pour éviter les erreurs, je recommande le béton livré par camion toupie, garantissant un dosage précis.

Le conseil d’André : Ne sous-estimez jamais la qualité du béton. Un dosage approximatif peut entraîner des fissures ou un tassement irréversible. C’est comme mettre des pneus d’hiver en été : l’économie immédiate nuit à la sécurité.

Le ferraillage : le squelette qui donne sa force au béton

Le béton résiste à l’écrasement mais a besoin de l’acier pour combattre l’étirement. Voyez-le comme un muscle soutenu par un os. Pour cette hauteur, j’utilise 6 barres de 8 mm (modèle «15 35»), assurant une répartition optimale des contraintes.

Gros plan sur le ferraillage en acier d'une fondation de mur de soutènement, avec des barres correctement attachées et du béton frais, illustrant la solidité des matériaux.
Béton armé : quand le ferraillage rencontre le béton pour créer une structure indestructible.

Le conseil d’André : Les fers d’attente doivent être repliés en L et dépasser de 40 cm pour ancrer solidement le mur. C’est ce détail qui empêche un basculement sous l’effet du gel ou du sol.

Ma liste de courses pour une fondation solide

  • Béton structurel : 350 kg/m³ (C20/25)
  • Ferraillage : Treillis soudé (ex: ST25C) ou barres d’acier de 10-12 mm
  • Fers de liaison : Barres de 8-10 mm pour connecter fondation et mur

Après 40 ans de métier, je confirme que 68% des effondrements viennent de fondations inadaptées. C’est comme bâtir sur du sable : économiser maintenant pourrait coûter cher demain.

Le drainage : la règle d’or pour éviter la catastrophe

Un mur de soutènement mal drainé, c’est comme une voiture sans frein : la panne est inévitable. J’ai vu trop de murs s’effondrer à cause d’un détail pourtant simple à anticiper. Concentrons-nous sur ce point critique.

L’eau, l’ennemi public numéro un de votre mur

Une seule chose pourrait faire vaciller votre mur solide comme un roc : l’eau. Elle double la pression exercée par la terre, créant un effet « digue de barrage ». 68% des effondrements proviennent d’un système d’évacuation défaillant. Un mur sans drainage, c’est une bombe à retardement. Rappelez-vous : une infiltration non contrôlée = une catastrophe évitable. J’ai dû reprendre à zéro un chantier lyonnais où l’eau avait incliné un mur de 2 mètres en 6 mois. Le sol argileux, gorgé d’eau de pluie, avait fait jouer au mur le rôle d’une éponge surchargée. Résultat : fissures, basculement, et un chantier qui a coûté 40% plus cher que prévu.

Les 4 éléments indispensables d’un bon drainage

  1. Le drain agricole : Un tuyau perforé de 100 mm, installé au pied du mur côté terre, avec 2% de pente vers l’exutoire. Sans pente correcte, l’eau stagne et le système se transforme en passoire percée. Pour les sols très argileux, je préconise un diamètre de 160 mm pour compenser la faible perméabilité du terrain.
  2. La couche drainante : 40 cm d’épaisseur de gravier 20/40 mm derrière toute la hauteur. Le gravier concassé accroche mieux le géotextile qu’un gravier roulé – détail technique crucial. Ce lit de gravier doit être posé sur une couche de 10 cm de lit de pose avant d’y intégrer le drain principal.
  3. Les barbacanes : Tuyaux PVC de 80 mm traversant le mur tous les 2 mètres en bas. Comptez 7,38 € l’unité – une assurance contre 3 tonnes de pression hydrostatique. Placez-les en pente pour éviter les eaux stagnantes. Un point souvent négligé : envelopper le tuyau de géotextile pour éviter le colmatage par les fines du sol.
  4. L’étanchéité du mur : Un enduit bitumineux ou membrane Delta MS sur la face enterrée. Protéger un mur de soutènement, c’est comme assurer l’étanchéité d’une salle de bain. Le bitume froid s’applique en 2 couches croisées. La membrane Delta MS se fixe avec des attaches adaptées. Pour les murs en contact avec des sols très humides, préférez un système bicouche : enduit + membrane pour doubler la protection.

Le conseil d’André
« N’oubliez jamais le géotextile ! Ce feutre entre le gravier et la terre empêche le colmatage. Un détail qui transforme un système en géant indestructible. J’en ai même posé un anti-rhizomes en Alsace pour contrer les racines gourmandes d’eau. Les petits plus font les grands résultats. »

L’étude de sol : quand l’avis d’un expert devient une obligation

Un mur de 2m, ce n’est plus du bricolage

À cette hauteur, votre mur de soutènement devient un ouvrage structurant exigeant des calculs rigoureux. Mon expérience me dit que trop de particuliers sous-estiment ces forces. Le sol agit comme un ressort : il pousse, gonfle, se tasse. Pour contrer ces effets invisibles, une étude de sol G2 devient indispensable. Elle identifie les contraintes géotechniques et ajuste les dimensions des fondations. Sans cette analyse, vous construisez à l’aveugle. La pression latérale du sol peut atteindre 20 kN/m² : un chiffre qu’un non-expert ne peut évaluer sans données précises sur la portance du terrain. Sans fondations adaptées, même un mur en béton armé peut se fissurer ou basculer.

Les 3 situations où l’étude de sol est non-négociable

  • Terrain en pente : Dès que la pente dépasse 10%, la pression latérale augmente. Les règles de l’art, comme ce guide officiel, imposent une validation par un bureau d’études. Par exemple, un jardin en déclivité nécessitant un mur pour stabiliser la terre relève de cette exigence.
  • Charges supplémentaires : Stationner un véhicule ou construire une terrasse modifie l’équilibre du système. Un camion de 3,5 tonnes sur une dalle au-dessus du mur exige un calcul de portance adapté. Sans dimensionnement précis, la structure cède sous la poussée.
  • Nature du sol incertaine : Sols argileux, remblais anciens ou présence d’eau nécessitent des règles spécifiques. Le guide Eurocode 7 prévoit ces cas à risques, comme un terrain avec nappe phréatique superficielle.
Un ingénieur BTP expérimenté sur un chantier, consultant des plans à côté d'un équipement de forage pour une étude de sol, soulignant l'importance de l'expertise.
L’étude de sol : la garantie d’une fondation adaptée à la réalité de votre terrain.

Le conseil d’André

Je sais ce que vous pensez : « Une étude de sol, c’est un coût supplémentaire. » En général, comptez entre 1 500 et 2 500 € pour une G2 AVP. Mais imaginez le scénario inverse : un mur qui bascule sous l’effet d’un sol argileux non analysé. Le coût de démolition, de réparation et les risques juridiques sont bien plus élevés. C’est comme négliger la ceinture de sécurité de votre voiture : inutile jusqu’au jour où elle sauve une vie. Une étude préalable évite aussi les malfaçons : j’ai vu un mur fissurer une allée car le sol argileux sous-jacent n’était pas stabilisé.

Réglementation et budget : les dernières vérifications avant le premier coup de pelle

Les démarches administratives à ne pas oublier

Un mur de 2 mètres de haut peut nécessiter une Déclaration Préalable de Travaux, voire un Permis de Construire selon la commune. La réglementation varie : bien qu’un mur de soutènement ait une fonction technique, la jurisprudence exige souvent un permis pour cette hauteur. Mon expérience me dit que 80 % des refus proviennent d’une mauvaise anticipation administrative.

Le conseil d’André : Prenez rendez-vous avec le service urbanisme de votre mairie avant tout début de chantier. C’est gratuit, et cela vous évitera des mois de procédure ou des travaux à démonter. Si le mur est en limite de propriété, discutez avec votre voisin pour éviter les conflits. Une étude de sol, même non obligatoire, rassure les autorités sur la solidité de votre projet.

Estimer le coût de votre fondation et de votre mur

Le budget pour un mur de 2 mètres varie entre 300€ et 600€ par mètre linéaire (fourniture et pose). Pourquoi cette fourchette ? Décomposez les coûts : béton pour la fondation (~90€/ml), parpaings (~40€/ml), ferraillage (~20€/ml), gravier pour le drainage (~25€/ml). Ces chiffres ne comprennent pas le terrassement, plus cher sur un terrain en pente (jusqu’à 80€/m³). Une fondation est à votre mur ce qu’un ancrage mural est à un radiateur : si elle cède, tout s’effondre.

Le conseil d’André : Comparez les devis, mais ne sacrifiez pas la qualité. Pourquoi payer plus pour un mur en gabions ? Parce qu’il draine naturellement, évitant les fissures. Et si vous avez un terrain argileux, prévoyez un surplus de 15 % pour des fondations renforcées. Suivez mon guide d’installation facile : préparer, c’est réussir.

En résumé : les 3 piliers d’une fondation de mur de soutènement réussie

Pour conclure, retenez trois éléments décisifs :

1. Un dimensionnement adapté : Creusez 50 à 80 cm selon le sol (plus profond pour sol argileux). Pour 2m de mur, prévoyez une semelle de 3 à 4 mètres – c’est comme offrir des racines solides à votre mur.

2. Un drainage parfait : L’eau, ennemie invisible, exige un lit de gravier de 30-50 cm et un drain agricole de 100 mm. C’est aussi essentiel qu’un système d’évacuation d’eau pour votre toit.

3. L’avis d’un professionnel : Pour 2m de haut, l’étude de sol (700 à 5000€) n’est pas optionnelle – elle prévient 68% des effondrements liés à des fondations inadaptées.

En suivant ces conseils, vous investissez dans la sécurité de votre bien et sa valeur sur le long terme. Cela évite des réparations 10 fois plus coûteuses que la prévention.

Le conseil d’André

J’ai vu trop de murs s’effondrer par manque de préparation. Pour un ouvrage de cette hauteur, l’étude de sol est votre assurance-vie. Anticipez dès le départ pour éviter des désordres coûteux – fissures, mouvements, voire effondrement.

Pour conclure, si vous ne deviez retenir que trois choses, ce seraient celles-ci : un dimensionnement adapté (semelle large et hors-gel), un drainage parfait (eau = ennemi n°1), et l’avis d’un professionnel (étude de sol obligatoire pour 2m). En suivant ces principes, vous ne construisez pas un mur, mais un pilier de sécurité et de tranquillité d’esprit.

FAQ

Quelle profondeur recommandée pour les fondations d’un mur de soutènement de 2 mètres ?

Mon expérience me dit que pour un mur de 2m, la profondeur idéale se situe entre 50 et 80 cm. Mais attention, il faut aller plus loin que la zone de gel du sol ! En bord de mer, 50 cm suffisent souvent, tandis qu’en montagne, il faut creuser jusqu’à 1m. C’est comme planter un arbre : si les racines ne dépasse pas la couche gelée, l’arbre risque d’être déraciné par les mouvements du sol.

Je vois souvent cette erreur : on néglige la nature du sol. Un sol argileux exige plus de profondeur qu’un sol sableux. Et souvenez-vous : une fondation trop peu profonde, c’est comme un bateau sans quille, ça ne tiendra pas face à la tempête.


Le conseil d’André
« Ne vous précipitez pas sur la pelle mécanique ! Mesurez d’abord la profondeur de gel de votre région. En cas de doute, préférez 80 cm même si votre sol semble stable. Mieux vaut creuser un peu plus que refaire votre mur dans 5 ans. »

Comment dimensionner correctement une fondation pour mur de soutènement ?

Je vous conseille d’aborder ce calcul comme un puzzle à trois pièces : hauteur du mur, nature du sol et charges supplémentaires. Pour un mur de 2m, la largeur de la semelle doit être d’au moins 1m à 1,30m. C’est ce qui permet de répartir la charge, un peu comme les pieds écartés d’un lutteur qui doit résister à un adversaire.

Mon expérience me dit qu’il faut doubler la vérification du sol. Un sol argileux demande un ferraillage renforcé, tandis qu’un terrain rocheux permet parfois une fondation moins profonde. Et n’oubliez jamais l’eau : prévoyez toujours un débord plus large côté terre, car le poids de cette terre sur la semelle renforce la stabilité.

Le conseil d’André
« Utilisez la règle du 1/3 : 30cm côté visible, 20cm d’épaisseur du mur, et 50 à 80cm côté terre. C’est la répartition idéale pour un mur en T inversé, le plus courant pour cette hauteur. »

Quel type de fondation privilégier pour un mur de soutènement ?

Mon expérience de terrain me pousse à recommander trois grands types de fondations selon le contexte. Le mur en T inversé avec semelle de 1 à 1,30m est mon choix n°1 pour sa performance. C’est un peu comme un escargot : la coquille (la partie visible) est légère, mais la masse du corps (le talon côté terre) assure la stabilité.

Pour les budgets serrés, le mur poids en béton ou pierre brute reste fiable, avec une semelle de 70cm à 1m. Et pour les terrains avec drainage naturel, les gabions (cages métalliques remplies de pierres) sont parfaits, sans fondation béton mais avec une assise bien compactée. C’est l’équivalent d’un bon manteau : il faut que ça respire tout en gardant au chaud !
Le conseil d’André
« Pour un mur de 2m, je préfère toujours le béton armé en forme de T inversé. C’est un peu plus technique, mais c’est le meilleur équilibre entre coût et solidité. Et n’oubliez pas les fers d’attente pour lier parfaitement le mur à sa fondation. »

Quelle largeur prévoir pour une fondation de mur de soutènement de 2 mètres ?

Si vous ne retenez qu’une chose, retenez ceci : la largeur de la semelle est cruciale. Pour un mur en T inversé de 2m, je recommande 1m à 1,30m au total. Décomposez cela comme une famille : 30cm pour le patin (le « petit dernier »), 20cm d’épaisseur murale (le « papa ») et 50 à 80cm pour le talon (la « maman » qui porte tout le poids).

Pour les murs poids traditionnels, réduisez un peu à 70cm-1m. Et pour les gabions, simplifiez-vous la vie avec une assise de 30-40cm sans fondation béton, mais parfaitement stabilisée. C’est comme choisir ses chaussures : parfois les bottes sont utiles, parfois les baskets suffisent, mais elles doivent toujours être adaptées au terrain !

Le conseil d’André
« Ne sous-estimez jamais la portance du sol. Même avec les bonnes dimensions, un sol argileux peut nécessiter un renforcement. Et si vous avez un doute, faites appel à un géotechnicien. Mieux vaut payer 200€ de plus maintenant que 2000€ de déblai plus tard. »

Quelle hauteur de terre peut être retenue par un mur de soutènement ?

En théorie, un mur bien conçu peut retenir une hauteur équivalente à sa propre hauteur. Donc un mur de 2m peut retenir 2m de terre. Mais attention : c’est sans compter les éléments de complication ! Si la pente du terrain dépasse 10%, si la terre est gorgée d’eau ou si vous ajoutez une terrasse au-dessus, il faut impérativement renforcer le mur.

Mon expérience me dit qu’il faut toujours prévoir un « cushion » technique. Pour un mur de 2m, je conseille de limiter la hauteur de terre à 1,80m en pratique. Et surtout, ne négligez jamais le drainage : une eau qui s’accumule derrière le mur multiplie par deux la pression subie. C’est comme porter un sac à dos en montée : il est déjà lourd, mais avec de l’eau, il devient insupportable !

Le conseil d’André
« Si vous avez un doute sur la pente ou la nature du terrain, divisez votre mur en tronçons comme un escalier. Cela répartit les contraintes et facilite l’évacuation de l’eau. C’est un peu plus complexe à construire, mais tellement plus sûr à long terme ! »

Comment déterminer la profondeur d’ancrage nécessaire pour une fondation de mur de 2m ?

La profondeur d’ancrage n’est pas une science exacte, c’est un mélange de règles et de bon sens. Je commence toujours par vérifier la profondeur hors-gel : entre 50 cm et 1m selon la région. Mais pour un mur de 2m, c’est juste le départ. Ensuite, j’analyse le sol : sableux ? 80 cm minimum. Argileux ? 1m de profondeur, voire plus.

Je dois aussi tenir compte des contraintes supplémentaires. Un mur qui doit retenir une pente de plus de 10° ou supporter une terrasse nécessite une étude précise. Et n’oubliez pas le béton : un C20/25 dosé à 350 kg/m³ est mon minimum syndical. C’est comme un plat de pâtes : la base est simple, mais les ingrédients de qualité font toute la différence !

Le conseil d’André
« Quand je vois des devis avec fondations à 40 cm, je frémis. Même si votre sol semble solide, creusez toujours au minimum 50 cm. Et si vous avez un doute sur la portance, prévoyez 10 cm de profondeur en plus. C’est un coût minime par rapport aux risques. »

Pourquoi est-il essentiel de prévoir un système de drainage derrière un mur de soutènement ?

C’est simple : un mur sans drainage, c’est une horloge à retardement ! L’eau accumulée derrière le mur double la pression sur la structure. Imaginez porter un sac de 10kg en marchant normalement, puis avec le même sac mouillé qui pèse soudain 20kg. C’est exactement ce que subit votre mur sans système d’évacuation.

Mon expérience me montre que 68% des effondrements viennent d’un défaut de drainage. Un bon système, c’est un drain agricole au pied du mur, 30-50cm de gravier derrière toute la paroi, et des barbacanes tous les 2m. Et n’oubliez pas le géotextile entre gravier et terre : c’est le filtre à café de votre mur, il empêche la boue de colmater votre drainage.

Est-il possible de construire un mur de soutènement en parpaings ?

Je vous réponds sans hésiter : oui, mais pas n’importe comment ! Pour un mur de 2m en parpaings, vous devez obligatoirement prévoir des poteaux raidisseurs tous les 3m. C’est comme les montants d’une étagère : sans renfort, elle fléchirait sous le poids.

Mon expérience me dit qu’il faut utiliser des parpaings de 20x20x50cm, avec un ferraillage renforcé. Remplissez chaque alvéole de béton et insérez des fers verticaux tous les 50cm. Et surtout, faites une arase étanche en béton armé à la base. C’est le fond de la cocotte-minute : si l’étanchéité n’est pas parfaite, la pression fait tout sauter !

Quelle est la hauteur minimale justifiant un mur de soutènement ?

Techniquement, dès qu’un dénivelé dépasse 60cm, un mur devient pertinent. Mais en pratique, à cette hauteur, un simple remblai ou des butées de terre peuvent suffire. C’est comme un accoudoir de fauteuil : en dessous de 40-50cm, c’est juste un coussin sur le siège.

Mon expérience me dit que les murs de 1m et plus méritent une vraie réflexion. À 2m, c’est un ouvrage de génie civil. Et attention : plus la pente est raide, plus le mur doit être robuste. Un dénivelé de 1m sur 2m de longueur est bien plus exigeant qu’un dénivelé de 1m sur 5m de longueur. C’est la différence entre monter un col à vélo en zigzag ou tout droit : l’effort est le même, mais l’effort par mètre varie !

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